Rôle de la malnutrition et de la dénutrition dans le déclin cognitif du sujet âgé

photo duclosDr Michel DUCLOS
Gériatre


De nombreuses études épidémiologiques soulignent le lien entre nutrition et santé chez le sujet vieillissant. Il est bien connu qu'une alimentation carencée n'amène pas un fonctionnement optimal du cerveau, car le cerveau nécessite d'être "nourri" correctement comme toute autre partie de l'organisme.
Par ailleurs, le cerveau régule lui-même ses propres apports par l'appétit, la satiété ou l'anorexie.
En dehors des apports de glucose, dont la quantité varie à chaque minute, la plupart des nutriments de base sont requis pour maintenir en permanence une fonction cérébrale normale.
Parmi ces nutriments, les vitamines, les oligo-éléments et les lipides peuvent modifier le risque de déclin cognitif et de démence. Il existe une relation entre les déficits du statut en micronutriments, le stress oxydant et le déclin des fonctions cognitives.
Les relations entre consommation de nutriments et déclin cognitif sont complexes et il est très peu probable qu'un seul composé joue un rôle majeur.
Beaucoup de questions sont encore à élucider dans ce domaine.
Actuellement en pratique, que faire, quand faut-il commencer ?


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